Je m'appelle Virginie, j'ai 51 ans et j'adore le vintage, en particulier celui des années 1920 et 1930 - l'ère des dinosaures pour les jeunes d'aujourd'hui ! Mes valeurs sont également anciennes, du moins c'est l'impression que j'ai en voyant certains aspects de notre société actuelle (le respect, la politesse, la bienveillance, qu'est-ce que c'est ? Surtout sur les réseaux sociaux, certains ne connaissent pas). J'ai aussi un sens de l'humour à 2 balles dont je suis fière !
Aujourd'hui je vais te parler de moi et pourquoi j'en suis arrivée à celle que je suis à 51 ans. Depuis enfant ma réponse à "tu feras quoi comme métier plus tard " était : coiffeuse, institutrice (comme beaucoup de petites filles), gendarme (oui, comme papa ) toujours associé à infirmière. Une vocation collée au corps et à l'âme, d'ailleurs dans mon thème astral l'hôpital, les soins et les enfants sont très présents.
J'étais tellement persuadée que je serai infirmière qu'après mon bac F8 en science médico-sociale, j'ai juste passé le concours dans une seule école de ma région sans plan B de prévu. Soit j'étais totalement inconsciente, soit intuitivement (merci à ma nature d'hypersensible, mais pour le coup mon côté multi potentiel est resté au garage) je savais que j'allais être prise. Ce qui a été le cas en arrivant 19 éme sur la région Franche Comté sur plus de 200 candidats. Donc me voilà en 1990 en école d'infirmière et oui je fais partie de l'une des dernières promotion d'école et non d'institut en formation en soins infirmiers.
Au fil des années mon enthousiasme, mon idéalisme pour ma fonction, ma motivation et mes valeurs ont été confrontés à la déchéance du système de santé et de l'hôpital public. En 1993, quand j'ai pris mon premier poste en pédiatrie en Alsace les conditions de travail, le moral et l'entraide dans les équipes, les ressources humaines et matérielles étaient différentes (je ne te parle pas de l'effet négatifs qu'à eu la mise en place des 35 heures qui ont aggravés la situation entre autre). Et on en parle des patients qui prennent l'hôpital pour un hôtel, qui nous harcèlent avec leurs droits en oubliant leurs devoirs comme le respect par exemple . J'aborde à peine la surcharge des urgences parce qu'il y a un manque de médecin de ville ou parce qu'on vient aux urgences sans appeler son médecin traitant avant. Ah ça on a été applaudi pendant la pandémie mais les patients aujourd'hui sont encore plus agressifs, désagréables et exigeants.
Tout cela a fini par me mener au burn-out en 2017. Il faut dire qu'en 10 ans j'ai accumulé des expériences difficiles, comme le décès brutal de mon papa huit mois après la naissance de mon cadet, une séparation avec le papa de mes enfants et le casse-tête de la garde alternée pour mes enfants, etc. En tant que perfectionniste et personne trop consciencieuse j'ai toujours fait passer mon travail avant ma famille et mes enfants ( d'ailleurs la réflexion il y a un an de mon fils m'a fait mal quand il m'a dit que quand ils étaient petits je pensais plus à mon travail qu'à eux). Je n'ai pas voulu écouter les signes que mon corps m'envoyait. J'ai été plus qu'au-delà des limites qu'il pouvait supporter et suis tombée de très haut.
La suite de l'histoire si vous êtes sage une prochaine fois ! Sur la photo en mode vintage 1970 je t'assure que c'est un sourire ✨😁.
franchecomte #energeticienne #burnout #abaslestress #raslacasquettedelhopital #infirmieredemotivee #infirmierequiraccrochessablouse
Ajouter un commentaire
Commentaires