La semaine dernière, lors de deux rencontres en visio, nous avons plongé dans un sujet crucial : l'impact des signes de la (pré)ménopause, de l'endométriose et du cycle menstruel sur le travail des femmes. 

Dans le monde du travail, les femmes jonglent avec une multitude de défis, mais certains jours, c'est comme si leurs hormones prenaient les commandes et lançaient une fête dans leur corps. La (pré)ménopause, l'endométriose et le cycle menstruel peuvent jouer des tours inattendus, laissant les femmes se demander comment garder le cap au bureau. Les travailleuses font face à des obstacles uniques qui peuvent compromettre leur bien-être et leur efficacité au travail. 

Mais n’y a t il pas des solutions pour créer un environnement de travail plus  soutenant pour toutes les femmes.

Les montagnes russes hormonales.

Imagine-toi gérer des douleurs, des émotions en dent de scie et une fatigue persistante, le tout en essayant de rester concentrée sur tes tâches professionnelles. Les maux de ventre; douleurs articulaires ou migraines, les sautes d'humeur et les nuits agitées peuvent transformer une journée de travail ordinaire en un véritable parcours du combattant. Pourtant, nombreuses sont les femmes qui affrontent ces défis en silence, craignant le jugement ou le manque de soutien de leur environnement professionnel.

Le tabou persistant.

Malheureusement, la santé féminine reste un sujet tabou dans la société et dans de nombreuses entreprises. Comme si les maux devaient être gardés secrets, et que les femmes  devraient simplement "serrer les dents" et aller travailler comme si de rien n'était, même lorsque leurs symptômes impactent leur bien-être et leur productivité. Entre collègues, il est rare d'aborder ouvertement les règles, la (pré)ménopause ou l'endométriose, à moins d'une "urgence" comme la fameuse panne de serviette hygiénique alors que les anglais ont choisi ce moment pour faire leur apparition surprise. Et encore, certaines femmes n'osent même pas en parler par honte.

Le projet de loi sur le congé menstruel a été rejeté pour diverses raisons, contrairement à l'Espagne ou au Japon qui ont déjà franchi le pas. Mais que peut comprendre un homme de ce que vivent les femmes chaque mois ? Si avec un simple rhume ils rédigent déjà leur testament, imaginez s'ils étaient concernés par ces questions, cette loi serait passée depuis longtemps.

Solutions et perspectives.

Pourtant, il existe des pistes pour améliorer cette situation sur le bien-être des femmes au travail et pour maximiser leurs performances (après tout, l'argent reste un sujet tabou, tout comme les règles des femmes) ?

Nous avons exploré quelques pistes lors de ces deux entretiens en visio.. Et si les femmes avaient plus d'informations sur leur propre corps et leurs hormones ? Et si elles disposaient d'un espace sûr pour parler librement (ce qui n'est pas toujours évident avec son entourage ou même avec un médecin), pour se détendre et apprendre des techniques simples pour gérer leurs symptômes et rester efficaces au travail, tout en jonglant avec les multiples casquettes de la vie quotidienne (car oui, elles sont les championnes du jonglage entre boulot, enfants, maison à tenir et j'en passe) ?

Les entreprises pourraient proposer ces ateliers sur la santé féminine  (et bien sûr, penser à moi pour les animer ! ), tout le monde serait gagnant, avec comme priorité le bien-être des femmes et accessoirement le chiffre d'affaires du patron !  En plus cela créera une culture d’entreprise plus empathique et solidaire ce qui peut être un bon point pour l’entreprise.

Conclusion.

La santé féminine au travail est un enjeu complexe mais crucial, et il est temps que les entreprises prennent leurs responsabilités à ce sujet. En reconnaissant et en soutenant les besoins spécifiques des femmes, nous pouvons créer des lieux de travail plus équitables, solidaire et propices à l'épanouissement de tous et toutes.

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